Première semaine, première histoire: ça donne quoi?
Une tarte au chocolat sur un plan de travail.

Première semaine, première histoire: ça donne quoi?

Grâce à la première histoire de mon défi, je comprends l’importance de ne pas chercher à mélanger à tout prix le chocolat, le citron et la vanille.

Précédemment dans…

On va pas y aller par quatre chemins.

La semaine dernière, je te parlais de l’imagination, de la créativité et de mon désir de mieux comprendre ces deux aspects de ma nature d’être humain.

Si tu veux comprendre de quoi je parle, je te conseille d’aller lire l’article associé!

L’histoire dans laquelle je me lançais était tirée d’un rêve fait dans la nuit de samedi à dimanche, ce genre de rêve qui me donne envie d’écrire.

Bon, le rêve regroupait trois éléments:

  • Un kraken qui protège une caverne enfouie dans le sable.
  • Une bague bleue nuit et violet améthyste qui m’a fait penser à une Claddagh Ring.
  • Une charmante elfe qui me tend ladite bague et me dit l’amour dans les yeux “Redis-le, si tu l’oses”.

C’est chaud. Ouaip.

Je te parlais aussi, et surtout, du “WOOSH”.

Le WOOSH, c’est la représentation maison de cette sensation quand tu retrouves le mot que tu avais sur le bout de la langue, ou, dans mon cas, quand toutes les ficelles orphelines que je tisse se joigne enfin pour former la toile d’une histoire.

J’avais d’ailleurs écrit l’autre entrée de mon journal car j’étais en perdition de ne pas trouver comment joindre lesdits fils.

Eh bien…

WOOSH?

Spoiler Alert: WOOSH.

Je cherchais désespérément à écrire mon histoire qui portera le doux de nom de Kraken de Pierre après moult ratures et arrachages de cheveux, quand je me rendis compte de mes blocages.

Je partais d’un rêve flou mais un peu précis quand même. Il y avait ce kraken dans le sable qui me barrait la route vers une grotte, cette ravissante elfe tenant une bague et, surtout, mon obstination ironique à vouloir suivre une histoire qui n’était que les bribes d’un rêve inachevé.

Je voulais tout mettre ensemble, tout mélanger. Un peu comme quand tu as une envie de gâteau et que tu veux mettre du chocolat, du citron et en faire un éclair à la vanille. Ca semble bon, c’est fun dans la tête et pourtant c’est pas forcément une bonne idée sur la plaque. En plus, ton entêtement à vouloir tout mélanger dans une recette risque bien de te bloquer.

Ben moi, c’est pareil.

Mon WOOSH, c’est quand j’ai réalisé que non, je ne pourrai pas faire une seule histoire avec ces trois éléments et espérer que tout ça ait un sens. Bien sûr, on peut marier le chocolat, le citron et la vanille, je veux dire, probablement, mais est-ce que c’est pas encore mieux d’avoir une tarte au chocolat, une tarte au citron meringuée et un éclair à la vanille? Perso, je dirais que oui (probablement car je mangerais volontiers trois gâteaux plutôt qu’un).

Alors j’ai choisi le kraken. Enfin, quand je dis choisi, je veux dire WOOSH.

A force d’écrire, je trouvais enfin le fil qui rattachait mon rêve à mon imaginaire. Il m’aura fallu cependant 2 soirées et 1 nuit pour que tout cela ait un sens et que ma tarte au chocolat prenne forme.

Cela dit, dans ce défi, il y a plein de petits éléments qui pourraient tôt ou tard ruiner ma créativité. Le premier, c’est justement de tenter de rationaliser cet organe vital qu’est l’imagination. C’est un des symptômes de la page blanche, aux côtés de l’overthinking, du manque d’observation ou du manque d’ouverture d’esprit. Sans compter que tous les jeudis, j’envoie mon histoire par e-lettre, ce qui me laisse 7 jours entre deux histoires pour sûr, sans compter la correction, la mise en forme et la préparation de l’e-lettre.

Mais on en est qu’à la première histoire, non? Inutile de s’effrayer de ce genre de choses si tôt.

Quelques apprentissages en vrac:

  • Regarder ma feuille comme si l’idée viendra par magie ne fonctionne pas.
  • Par contre, ne rien faire de pertinent à son sujet et laisser mon esprit gambader, ça, ça fonctionne.
  • Après avoir commencé à écrire, je trouve systématiquement que ce que j’écris est lamentable.
  • En réalité, je trouve systématiquement que ce que j’écris est lamentable jusqu’au WOOSH.
  • Je peux me pardonner de changer la trame imaginée au début pour qu’elle ait un sens.

Deuxième histoire: c’est parti.

Cette fois-ci, j’ai écrit ce billet avant de me lancer dans mon histoire et ainsi éviter les excuses.

Par contre, il m’est venu l’envie de créer une histoire en reprenant la méthode que j’avais utilisé pour La Forêt des Milles Pétales: l’image de couverture est littéralement la source d’inspiration. J’avais surfé sur Unsplash (site d’images libres de droit) en quête d’idées et j’avais apprécié le visuel. J’avais alors commencé à écrire en vrac jusqu’à ce que…

Bref, tu connais le mot.

Donc pour la semaine 2, je vais reprendre cette méthode: trouver une image sur Unplash que j’aime bien et écrire à partir de ce qu’elle m’évoque!

On en reparle, du coup?

Allez, ciao!

Pierre-A

Pierre-A

Jeune aventurier perdu entre digital et fantasy. Derrière cette description douteuse se cache un écrivain en quête d'évasion et un web-analyst hyperactif. Derrière cette deuxième description douteuse, juste un grand enfant comme les autres, fougueux et créatif.

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